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Petit théâtre II, Raphaël Larre, 2023

Raphaël Larre dessine, peint des formes aléatoires de jeu de rencontres hasardeuses.

Son travail consiste à se réapproprier des chutes de papiers, cartons, boites qu’il assemble entre-elles. Tantôt par le volume et/ou tantôt par la peinture, ces compositions se rapprochent du collage dadaïste, comme celui de Jean Arp, qualifié « selon les lois du hasard ».  

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L’artiste imagine pour les espaces de nuit de la maison, une série de peintures qui joue une composition de formes qu’il détourne et qu’il recompose. Pour les espaces de vie commune, il utilise des chutes de cartons qui laissent deviner les gestes de peinture s’accoudant contre un mur. Tel un décor qui accueille un petit théâtre, point de départ de la scène de jeu.

 

Les chutes de carton seront imaginées à échelle humaine et du lieu, de façon à faire vivre ces jeux de formes. Prenant en compte l’espace domestique de la Maison Gamboia : ouvertures et fermetures des volets, rez-de-chaussée et étages, couloirs et chambres, répétitions de gestes quotidiens, ces formes simples seront activées dans un rythme et une chorégraphie pensée collectivement. De façon bricolée, burlesque, abstraite et à l’image du Ballet Triadique d’Oskar Schlemmer et Hannes Winkler ou encore de la pièce Das mechanische Ballet de Frio Mundo Frio, la Maison Gamboia sera un terrain de jeu pour donner vie à leur travail par le corps, le geste et le son.

Extrait de texte, Raphaël Larre.

L’association la réciproque poursuit ses rendez-vous à la Maison Gamboia entre des artistes plasticien·nes, des danseur·euses, chorégraphes, commédien·nes et musicien·nes.

 

Dans le prolongement de l'installation Scènes de jeu de l'artiste plasticien Raphaël Larre dans les espaces de la maison, nous invitons l’artiste chorégraphique Arantxa Lannes, et le musicien et compositeur Ander Fernandez à travailler ensemble autour du mouvement et des sonorités.

 

Nous vous invitons à découvrir la restitution de leur travail d'expérimentation,

 

le dimanche 14 avril à 16h 

RENCONTRE REPORTÉE - NOUVELLE DATE Á VENIR

à la Maison Gamboia

50 rue Pierre Broussain

64240 Hasparren

 

Nous vous accueillerons à partir de 15h30.

La représentation sera suivie d’une rencontre avec les artistes.

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Veuillez confirmer votre venue en nous envoyant un mail à contact@lareciproque.com

Chemin montant dans les hautes herbes 

Programme de jardin qui s’engage à relier les arts et les sciences autour du vivant, à œuvrer pour le lien social et l’inclusion, ainsi qu’à expérimenter une forme alternative de pédagogie. 

2023 / 2025

Pays basque

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« Le jardin, c’est la plus petite parcelle du monde et puis c’est la totalité du monde. Le jardin, c’est, depuis le fond de l’Antiquité, une sorte d’hétérotopie heureuse et universalisante. »
M. Foucault, « Des espaces autres », dans Dits et écrits 1954-1988, vol. IV : 1980-1988, éd. D. Def (...)
Michel Foucault

 

Dans la continuité du programme Points de liage sur échiquier perforé, Chemin montant dans les hautes herbes s’interroge sur le milieu de vie, et ouvre des espaces de réflexions et d’actions aussi actuelles dans le champ de l’art que dans le débat sociétal. 
De la friche au jardin, au cycle des saisons, ce projet invite des artistes, des designers, des commissaires d’expositions, des théoriciens de l’art, des artisans à réfléchir et à créer en collaboration avec des agronomes, des chercheurs, des philosophes, des sociologues, et des botanistes.
Située au cœur du Pays basque, en milieu rural à Hasparren, la Maison Gamboia, aujourd’hui lieu qui accueille les résidences d’artistes portées par l’association la réciproque, met à disposition une parcelle de 1500 m2 pour construire ce projet de jardin expérimental et en mouvement.

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Les engagements 

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Relier les arts et les sciences autour du vivant
Imaginer des transversalités entre les arts plastiques, les arts vivants, les sciences sociales, les sciences environnementales, la littérature.
Rassembler autour de convictions communes des expertises qui ne disposent pas d’espace pour partager leurs champs d’étude et de création ;
Travailler collectivement sur des contenus destinés aux étudiants en écoles d’art, de design, de métiers d’art, d’ingénieurs, agricoles ;
Aborder les croyances comme des enjeux artistiques, culturels, sociaux et politiques ;
Formuler des questionnements autour du vivant dans l’histoire des arts et des sciences ; 
Construire des temps de résidence de recherche, création sur des temporalités nécessaires à la compréhension et à l’échange des savoirs et de la pratique artistique.

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Œuvrer pour le lien social et l’inclusion

Intégrer les habitants, les associations qui œuvrent pour les réfugiés et les migrants ;
Faire se rencontrer autour des préoccupations écologiques, culturelles, sociales ;
Ouvrir des discussions autour du patrimoine migratoire, avec les habitants, les sociologues, les philosophes, les anthropologues, 
les historiens ;

Créer des repas rituels ouverts aux différents publics, en collaboration avec des artistes et des artisans du territoire ;
Travailler sur les réflexions des vivants dans une pensée collective et un faire commun.

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Huile sur toile, Chemin montant dans les hautes herbes, Auguste Renoir, 1875

Celui-ci a vocation, sur les 3 prochaines années, à créer des interactions innovantes et à questionner la capacité collective de l’art, du design, et de l’artisanat à participer activement au changement social.
Un groupe de recherche pluridisciplinaire sera constitué et amené à travailler collectivement dans le cadre de résidences de recherche, de création et de production en suivant la temporalité du vivant et le cycle des saisons.
À travers un ensemble de rendez-vous - conférences, tables rondes, ateliers pédagogiques, expositions - il s’agit d’intégrer dans ce projet de proximité, les habitants, les publics, les acteurs culturels, pédagogiques et sociaux du territoire.

 

Expérimenter une forme alternative de pédagogie 

Organiser des ateliers libertaires autour de la culture de la terre, de la préservation de la biodiversité ;
Créer des contenus reliant  les arts, sciences humaines, les sciences sociales, les sciences de la nature, destinés aux écoles ;
Mettre à disposition des espaces de réflexion et d’action pour les écoles agricoles, les écoles d’art, les école d’ingénieurs ;
Associer les étudiants en lycée agricole, école d’art, école d’ingénieurs agronome, botanique au projet ;
Regrouper un collectif de projet qui repense les rapports entre école, laboratoire de recherche, entreprises, associations, et centre d’art.

 

Le programme est soutenu par la DRAC Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du fond d'Innovation Territoriale du Ministère de la Culture.

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